Les graminées sauvages de nos champs, des prés, où les trouver encore ?
Sur les prairies calcaires en friche, les prairies à foin, toutes les zones abandonnées.
Les enfants tirent les tiges creuses pour retrouver le goût sucré.
Elles ondulent sous le vent d’été, elles sont dorées, elles sont douces à caresser, leur silhouette élancée, les feuilles très fines, les fleurs légères qui ressemblent à peine à des fleurs déjà en graines qui vont se disperser, évoquent la nature tranquille avec les insectes, les papillons et tout ce qui grouille à leur pied. C’est la matière première du foin : folle avoine, pâturin, orge, herbe tremblante.
Les graminées de nos jardins ont perdu la modestie de leur origine, elles peuvent se présenter majestueuses avec 2 m et plus, être dorées, rouges, avec de longues tiges élancées, zébrées, oranges, panachées, presque blanches ou noires, vert pâle, bleu pâle. Elles sont quelquefois rêches à la limite de l’accueillant. Toujours magnifiques sous le soleil couchant qui les illumine, souples et élégantes sous les brises.
Elles occupent leur place largement, toujours de bon choix en tous jardins.
Les graminées sont faciles à cultiver avec quelques conditions à respecter.
Elles séduisent par leur grande diversité et l’accompagnement qu’elles offrent aux roses, aux vivaces et arbustes ; elles se présentent aussi en réalisation unique dans un jardin par leur grande diversité de forme et de couleur.
Jardin de
graminées
Écrit par Rolande