Ce mois ci, six lectrices se sont relayées pour présenter 11 lectures et la villa de Jean-Richard BLOCH, "La Mérigotte", devenue Maison d'Artistes le 9 février dernier.
00:15 — Éric-Emmanuel SCHMITT :
"Félix et la source invisible".
C'est avec ce récit, qui constitue le huitième volume du "Cycle de l'invisible", que Christiane à découvert l'auteur à succès É. E. SCHMITT.
Félix, 12 ans, vit un cauchemar. Sa mère Fatou, une magnifique Sénégalaise qui tient un petit café à Belleville est entrée dans une dépression profonde. Ce récit explore les différentes facettes de l'animisme, qui est la croyance en un esprit, une force vitale, qui anime les être vivants, les objets mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent, ainsi qu'en des génies protecteurs . (Wikipedia)
05:32 — Jeanne BENAMEUR : "Laver les ombres".
Contraindre un corps qui se refuse au plaisir pour attirer le vide, pour suspendre l'équilibre du monde : c'est Lea quand elle danse, c'était sa mère quand elle devait "aimer" les hommes. Par une nuit d'orage en bord de mer, mère et fille acceptent enfin de briser les digues. (Google Books)
08:21 — Édouard LOUIS : "Qui a tué mon père"
Le Vif L'Express
"Au fil d'anecdotes déchirantes, le propos s'élargit pour dériver sur les rapports dominants - dominés, l'intime fécondant l'universel dans une photographie lucide et accablante de notre société. "
La Vie
"La Vie aime: passionnément "
Claire Devarrieux Libération
"C'est sa chair et son sang, la chair et le sang de son père qu'il jette sur la page. C'est leur coeur à tous les deux. "
Elisabeth Philippe L'Obs
"Dans des pages très tendres, l'écrivain raconte cet amour contrarié, miné par la honte, la pauvreté et une vision pervertie de la masculinité. " (seuil.com)
10:49 — Édouard LOUIS : "En finir avec Eddy Bellegueule"
"Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là ? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici."
En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre. (seuil.com)
14:37 — Clarisse GOROKHOFF : "Casse-gueule"
Ava est-elle encore Ava ? Son visage a été détruit par un inconnu dans une rue de Paris, et tout le monde voudrait le réparer : sa mère, son homme, les médecins... Mais Ava sait qu'il y a une autre manière de voir le monde et de se faire voir de lui. Défigurée, elle se sent revivre. (Google Books)
21:14 — Villa "La Mérigotte"
Une fenêtre ouverte sur le monde, c'est ainsi que Jean-Richard Bloch, écrivain majeur de la première moitié du XX ème siècle parlait de sa maison de Poitiers, la Mérigotte. Une maison achetée en 1911 à son arrivée au lycée Victor Hugo comme professeur d'histoire. Et au fil des ans, une foule de personnes célèbres ou non y ont séjourné. (france3-régions.frencetvinfo.fr)
22:42 — Psychologies : "Et si la mort n'existait pas ?"
N° 391 Novembre 2018
Et si l’âme, la conscience, survivait au corps et gagnait une autre dimension après la mort du corps physique ? Hypothèse, posée dans le documentaire de Valérie Seguin et Dominic Bachy. http://www.leslecturesdeflorinette.fr/2018/10/et-si-la-mort-n-existait-pas-documentaire-de-valerie-seguin-et-dominic-bachy.html
23:24 — Donna TARTT : "Le Chardonneret"
Qui est Theo ? Que lui est-il arrivé à New York pour qu'il soit aujourd'hui, quatorze ans plus tard, cloîtré dans une chambre d'hôtel à Amsterdam comme une bête traquée ? Qu'est devenu le jeune garçon de treize ans qui visitait des musées avec sa mère et menait une vie de collégien ordinaire ? D'où vient cette toile de maître, Le Chardonneret, qu'il transporte partout avec lui ?
À la fois roman d'initiation à la Dickens et thriller éminemment moderne, fouillant les angoisses, les peurs et les vices de l'Amérique contemporaine, Le Chardonneret laisse le lecteur essoufflé, ébloui et encore une fois conquis par le talent hors du commun de Dona Tartt. (babelio.com)
28:51 — Suzanne LACHAUD :
"Le monde sculpté de Léonard LISSANDRE"
Suzie est venue surtout pour écouter et nous dire qu'il y aura une exposition, du 11 au 18 mars prochain, consacrée aux sculptures de son arrière grand-père qui, forgeron de son état, commença à sculpter le bois lorsqu'il se retrouva à la retraite.
39:50 — Aharon APPELFELD : "Les partisans"
Pendant les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale, des partisans juifs repliés dans une forêt d’Ukraine résistent à l’armée allemande qui les traque. Sous le commandement de leur chef, Kamil, ce groupe composé d’hommes, de femmes et d’enfants s’organise pour lutter contre le froid et le dénuement extrême, et harceler l’ennemi jusqu’au bout. Leur but : survivre, faire dérailler les trains, sauver des Juifs et atteindre « la cime» – lieu à la fois géographique et spirituel de leur accomplissement. (editionsdelolivier.fr)
45:05 — Jean-Claude AMEISEN :
"Les chants mêlés de la Terre et de l'Humanité"
"La nature nous a donné naissance, nous en faisons partie, nous y vivons et nous en vivons. Et en détruisant les composantes de la nature qui sont essentielles à notre existence, c'est à l'humanité que nous faisons du mal. Nous devrions remettre le bien-être de l'humanité au centre de nos réflexions sur la nature." (Google Books)
... et puisqu'on en parle :
Les changements climatiques sont importants, mais la disparition accélérée des espèces tant animales que végétales est une véritable apocalypse :
NOUS SOMMES EN DANGER !
Rassemblement des coquelicots
vendredi 1er mars à 18 h 30
place de la mairie de Smarves
pour exiger le retrait sans délai
de tous les pesticides
de synthèse qui empoisonnent la planète
Nous n'avons qu'une vie
Vous les décideurs respectez-la !
00:15, Félix et la source invisible ; 05:32, Laver les ombres ; 08:21, Qui a tué mon père ; 10:49, En finir avec Eddy BELLEGUEULE ; 14:37, Casse-geule ; 21:14 Villa La Mérigotte ; 22:42, Et si la mort n'existait pas ? 23:24 Le Chardonneret ; 28:51, Le monde sculpté de Léonard LISSANDRE ; 32:30 La belle de Casa ; 39:50, Les partisans ; 45:05 Les chants mêlés de la Terre et de l'Humanité ;