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28 mars 2019 4 28 /03 /mars /2019 06:00

Hier soir, mon épouse et moi, sommes allés au théâtre voir la pièce « À vif » du rappeur Kery James ; nous ne le connaissions pas… et nous n’en sommes pas encore remis !

Le TAP était plein ; à la fin du spectacle, une « standing ovation » éclata instantanément ; il y eut ensuite un débat où les jeunes, majoritaires dans le public, restèrent nombreux ; mais comme tout avait été dit pendant la représentation, il ne dura pas très longtemps.

« Combien parviennent jusqu’à la porte ? »               (Kery James)

Voici ce que Pierre Notte (auteur dramatique, compositeur, metteur en scène et comédien.) dit de ce spectacle :

« Kery James, rappeur et poète humaniste, écrit une joute en phase avec le monde : deux avocats s’affrontent, les voix de « deux France » opposées, nantis et délaissés. Une agora passionnée pour un théâtre politique, radical. 

Avec son art de la contestation, son discours engagé, sa parole enflammée, Kery James a rempli Bercy et les Bouffes du Nord. Poète humaniste, rappeur, inventeur de langue, les mots sont pour lui les instruments d’un combat, une arme libertaire. Après plus de vingt ans de carrière, il remet en cause son outil, écrit un dialogue. Deux voix s’opposent dans une joute en phase directe avec le monde. Deux avocats défendent des causes ennemies. Pour le premier, l’État est coupable de la situation des banlieues. Mais le second atteste que les citoyens sont responsables de leur condition. Et ça fuse, ça crie. Ça rit, aussi, car il s’agit d’un concours organisé en fin du cursus de l’École de formation du barreau. L’exercice consiste en un affrontement verbal, ludique, éclatant.

Kery James lui-même assume le rôle de maître Souleymane. Le comédien Yannik Landrein lui tient tête. Il a travaillé sous la direction de Luc Bondy, John Malkovich ou Nicolas Bouchaud, il revêt la robe de maître Yann. Leur metteur en scène Jean-Pierre Baro, associé au Centre dramatique national de Sartrouville et aux Scènes du Jura, a croisé les routes de Jean-Pierre Vincent ou de David Lescot. Il organise le dialogue dans une agora passionnée, convoque les voix de « deux France » pour les faire entendre, pour y voir plus clair. À vif restaure un cadre possible du « vivre ensemble » par l’échange de la parole : il réveille un théâtre politique, radical, nécessaire parce que poétique. »

Bien entendu, je n’ai pas pu résister au plaisir de retrouver ce rappeur sur Internet et je l’y ai trouvé avec des textes admirables dont celui du clip vidéo ci-dessous "Sans moi", sorte de développement de l’aphorisme de George Orwell (décembre 1945) « Le sport c’est la guerre, les fusils en moins » qu’on peut généraliser en « La compétition c’est la guerre,… ».

« À quoi bon mener au score, dans un jeu où tout le monde triche »

Réalisé par James F. Cotton Le chercheur d'or : Bruni Makaya Chef opérateur : Maximilian Pittner Monteuse : Marie Raffy Etalonneur : Jonny Thorpe Auteur : Kery James Compositeurs : Kery James / Toma / Jali / Remi Tobbal Éditeurs : Universal Music Publishing - Are Music Producteurs : Suther Kane Films & 94 Side P.

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