Les utilisateurs des locaux de la Maison des associations ont sans doute remarqué et suivi l'évolution des
travaux qui ont eu lieu dans les salles dites des "Pootchers", d'autant plus que la communication entre le parking et la cour distribuant l'essentiel des salles toujours utilisées a été
interrompue de mai-juin à début octobre.
En fin de cet article, une petite vidéo permet de se rendre compte du travail réalisé.
En réalisant cette vidéo, j'ai découvert les vestiges d'une des glorieuses années de l'Entente de Smarves :
1985, année où à l'occasion des 24 heures à vélo, l'Entente avait choisi le thème du Cirque et invité celui des Frères Frank et Rico ZAVATTA à venir s'installer à Smarves. J'ai donc fouillé dans
les archives de négatifs "noir & blanc" du défunt Labo photo, et j'y ai retrouvé des images de cette année mémorable qui avait vu une véritable parade de cirque à laquelle les Smarvois se
sont mêlés, un bœuf entier cuire à la broche, un spectacle, sous le chapiteau du cirque, des
amateurs de l'Entente – dont la danse –, un repas qui s'est terminé par une pièce montée en forme de chapiteau de cirque,
un éléphanteau entrer dans le bar tenu par Suzanne Balin
(je n'ai malheureusement pas de photo de cette dernière prouesse) et, bien entendu, un fort bon spectacle de cirque présenté par la troupe des fils ZAVATTA.
Ci-contre
Lydia Zavatta joue
de la clarinette dans laquelle
souffle un de ses frères
Après ce petit retour 27 ans en arrière, la vidéo reprend le fil avec la fin des travaux puis, le vendredi 16
novembre 2012 avec l'invitation de la municipalité lancée aux présidents des associations smarvoises pour une présentation du résultat des travaux.
Au cours de cette réunion, Michel Godet, premier adjoint, en présentant la cuisine attenante au "local
Jeunes" et au local de peinture Sm'Art, a déclaré que la porte communicant par un escalier avec la nouvelle salle de 70 m² et surtout les toilettes n'avait pas de verrou et que cette option
de verrou était à décider par les utilisateurs des locaux.
La présence d'un tel verrou sur cette porte donnant accès aux toilettes serait une curiosité ; déjà que la
rampe intérieure initialement prévue pour les fauteuils roulants n'a pas pu être réalisée pour des problèmes techniques (dénivelé trop important), une porte à verrou interdirait l'accès des WC à
celles et ceux, valides, qui n'auraient pas la clé ! Étonnant non ? Il ne suffirait donc pas que les utilisateurs de la salle de musique ne puissent y accéder, puisque la porte de communication
qui existait a été condamnée, mais tous les exclus de ces deux WC et lavabos devraient traverser la cour pour aller dans ceux jouxtant la salle vitrée ou bien aller dans les sannitaires de la
salle paroissiale plus proches du "local Jeunes" et même de la salle de musique.
Espérons que le bon
sens primera et que ces toilettes serviront au plus grand nombre. Si ce partage surprenant se concrétisait, on pourrait regretter que les deux WC et lavabos ne s'ouvrent que sur la nouvelle salle
: il aurait alors été plus judicieux qu'une des deux toilettes donne dans la nouvelle salle, et l'autre dans le local jeune ou la cuisine, sans escalier, et donc accessible aux
fauteuils.
Quant à son
utilisation, la nouvelle salle, qui ne devrait posséder que des chaises et peut-être une, voire deux tables pliantes pour tout mobilier, a été attribuée, sans aucune concertation, pour les
répétitions de la Chorale, de la Banda et du Théâtre qui en possèdent la clé. L'accès par code d'accès a sans doute été jugé trop libéral ; pourtant, que je sache, aucune dégradation n'a jamais
été constatée dans les locaux accessibles par serrure à code (seuls à ma connaissance et il y a plusieurs années de cela, un pouf et un combiné téléphonique ont disparus de la cafeteria en près
de trente ans de service). Alors, pourquoi cette restriction ? Que reproche-t-on aux utilisateurs des locaux de la Maison des associations pour leur marquer une telle défiance
?
Après un échange de
Madame Catherine Chauris et moi-même avec Monsieur le Maire, il fut quand même dit que toutes les associations y auront accès, évidemment en dehors des heures d'occupation réservées à la Chorale,
la Banda et le Théâtre, et qu'il suffira d'en référer à un de ceux qui en détiennent la clé, mais…
Quoiqu'il en soit, cette nouvelle salle spacieuse est plutôt réussie, même si les trois murs gris sont un peu
tristounets en basse lumière ; les lampes qui équipent les luminaires seront changées pour gagner quelques dizaines, voire centaines de lumens. Au niveau acoustique, malgré un plafond alvéolé,
une résonnance subsiste – probablement due aux murs nus – rendant difficile l'audition d'une conversation un peu animée. Une décoration des murs avec des cadres (peintures ou/et photos ou autres)
pourra peut-être atténuer le phénomène ; la pose de cimaises est de toute façon souhaitable pour que cette salle puisse accueillir des expositions.